Comment bien choisir son récupérateur de pluie ?

Lorsqu'il s'agit de choisir un récupérateur d'eau de pluie, la décision ne se résume pas uniquement à la capacité de stockage. Entre les options aériennes, enterrées et souples, des considérations telles que la surface du toit et l'impact écologique jouent un rôle crucial.

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Comment bien choisir son récupérateur d’eau de pluie ?

Pour bien choisir le récupérateur d'eau de pluie qui répondra le mieux à vos besoins, il est important de prendre en compte plusieurs facteurs. Cela inclut la taille de votre toiture, la quantité d'eau de pluie que vous souhaitez récupérer, l'espace disponible pour l'installation de la cuve, ainsi que les coûts d'achat et d'installation.

Il est crucial de considérer la capacité de stockage de la cuve. Si vous avez un grand jardin ou si vous avez l'intention d'utiliser l'eau pour des usages domestiques, une cuve de grande capacité serait plus appropriée. En outre, veillez à commander sur un site réputé et à prendre en compte les avis des consommateurs, ainsi que les délais de livraison.

Quelle utilisation pour un récupérateur d’eau de pluie ?

Le récupérateur d'eau de pluie se révèle être un allié polyvalent, permettant d'accomplir diverses tâches aussi bien à l'intérieur de la maison qu'à l'extérieur, notamment le remplissage d'une piscine, l'arrosage du jardin, ou encore l'alimentation des toilettes. Les besoins en eau varient en fonction de l'usage prévu, et c'est là que la taille de la cuve entre en jeu, déterminant la quantité d'eau pouvant être récupérée pour les activités jardinères et les tâches domestiques.

En optant pour l'installation d'un récupérateur d'eau de pluie, on adopte une solution simple et respectueuse de l'environnement, permettant non seulement de réduire sa facture d'eau, mais aussi de contribuer à la préservation des ressources naturelles.

Les différents types de cuves à eau de pluie

La cuve aérienne

Le choix d'une cuve aérienne s'avère idéal pour des besoins en eau modérés, car elles ne disposent que d'une capacité de quelques centaines de litres. Cela les destine principalement aux tâches d'arrosage du jardin, où des volumes plus importants ne sont pas nécessaires.

Les cuves de récupération d'eau de pluie aériennes, comme leur nom l'indique, sont installées en extérieur. Le processus d'installation est extrêmement simple, nécessitant simplement un emplacement approprié, une connexion à une descente d'eau pluviale, et le dispositif est opérationnel !

Un avantage significatif de ce modèle de cuve réside dans l'absence de contraintes administratives. Aucune déclaration de travaux ou autre formalité n'est requise, offrant ainsi la liberté d'installation et d'utilisation.

Il est toutefois essentiel de prendre quelques précautions. L'eau de pluie recueillie n'est pas potable, limitant son utilisation au jardin ou au lavage d'objets en extérieur.

Les cuves d'eau de pluie souples ou enterrées

Les cuves d'eau de pluie souples ou enterrées élargissent considérablement le champ d'application, desservant à la fois l'extérieur et l'intérieur du logement. Leur capacité de stockage, pouvant atteindre jusqu'à 15 mille litres, offre une solution plus étendue. Cependant, il est conseillé de dimensionner la cuve en fonction des besoins réels, évitant ainsi une surdimension qui serait inutile. Par exemple, pour une famille moyenne de cinq personnes, une cuve de 5 000 à 8 000 litres est préconisée pour une utilisation optimale.

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Quelles sont les contraintes d'utilisation d'un récupérateur de pluie ?

L'utilisation de l'eau de pluie provenant d'une cuve enterrée est libre en extérieur, mais réglementée à l'intérieur d'une habitation. Conformément à l'arrêté du 21 août 2008, consolidé le 26 novembre 2019, quelques règles encadrent son usage :

- L'eau de pluie peut être employée pour la chasse d'eau, le lavage des sols, et pour alimenter un lave-linge, sous réserve de l'utilisation d'un dispositif de traitement adéquat pour ce dernier
- La récupération de l'eau de pluie se fait uniquement depuis la toiture, qui doit être exempte de substances toxiques telles que le plomb ou l'amiante
- Une signalétique "eau non potable" doit être apposée à chaque point d'eau de pluie, y compris les WC et le lave-linge
- Les robinets d'eau de pluie sont autorisés uniquement dans les caves, sous-sols ou garages, et doivent être verrouillés en permanence, déverrouillés avec un outil spécifique
- La déclaration du dispositif en mairie est obligatoire, tout comme l'information sur le volume d'eau de pluie utilisé
- Un carnet sanitaire à jour, incluant un plan de l'installation et les opérations de maintenance, doit être tenu

Avant d'entreprendre des travaux, il est essentiel de se renseigner auprès de la mairie pour garantir la conformité aux réglementations locales.

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Comment installer un récupérateur de pluie ?

L'installation d'un récupérateur d'eau hors-sol se révèle être une opération aisée. Il suffit de le placer sur une surface plane et stable, de préférence à l'abri des rayons directs du soleil, à proximité d'une descente de gouttière. La liaison avec cette descente se fait par le biais d'un collecteur, idéalement équipé d'un filtre pour intercepter feuilles et insectes.

Une grille peut également être posée sur la gouttière pour filtrer les débris. Pour augmenter la capacité de stockage, il est possible de coupler plusieurs récupérateurs aériens à l'aide d'un kit de raccordement et de couplage. Il est essentiel de prévoir un système de trop-plein pour diriger l'excédent d'eau vers le réseau des eaux usées, évitant ainsi tout débordement de la cuve. En outre, un couvercle est nécessaire pour protéger la cuve et prévenir la prolifération d'algues et de moustiques.

En revanche, l'installation d'un récupérateur enterré s'avère être une tâche complexe et coûteuse. Elle implique la création d'une fosse d'enfouissement et de tranchées pour les diverses canalisations conduisant l'eau du toit aux points de puisage. Dans des conditions de terrain humide, un radier en béton au fond de la fosse est nécessaire, avec une sangle pour stabiliser la cuve.

Pour un sol argileux et imperméable, un système de drainage est indispensable pour évacuer l'eau souterraine autour de la cuve. Dans tous les cas, la cuve enterrée doit être obligatoirement connectée au réseau des eaux usées par une sortie de trop-plein équipée d'un clapet anti-retour.